Nuit de Terreur: Frappes Aériennes sur Gaza

A group of people with white sheets

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Traduit par Hind Raad Gathwan / GICJ

Dans la nuit du 17 mars, une série de frappes aériennes injustifiées et coordonnées ont bombardé les habitations des Palestiniens à Gaza, mettant fin à une trêve de deux mois. En ce mois sacré de Ramadan, les civils, y compris des enfants en bas âge et des femmes, sont de nouveau devenus la cible d’attaques. Les frappes ont visé des écoles, des centres d’évacuation, des immeubles résidentiels et des infrastructures publiques transformées en centres de déplacement. Au moins 404 civils ont été tués par l’assaut israélien à travers Gaza.

Tout au long de la nuit, l’offensive s’est intensifiée, fauchant encore plus de vies alors que les bombardements s’abattaient sur une population déjà dévastée. L’intention était claire: instiller la peur, briser l’esprit du peuple et infliger le plus de souffrances possible. Sans aucun refuge sûr, les familles ont dû affronter une nouvelle nuit d’horreur, piégées dans un cycle interminable de destruction et de désespoir.

Depuis 17 jours, la population endure des souffrances inimaginables, privée de nourriture, de carburant et d’aide essentielle. Aujourd’hui, des vidéos déchirantes montrent des parents fouillant désespérément parmi des corps sans vie à la recherche de leurs enfants, tandis que d’autres ont subi des amputations et de graves blessures dues aux attaques incessantes. L’horreur est sans fin, et la peur étreint chaque foyer. « Nous avions peur, nos enfants avaient peur », a confié Abu Rizq à Al Jazeera, décrivant comment les ambulances parcouraient les rues tandis que les familles arrivaient dans les hôpitaux, portant dans leurs bras les restes de leurs proches.

Bien que la fin officielle de la trêve n’ait pas été déclarée, les responsables israéliens ont clairement indiqué que l’assaut contre Gaza se poursuivrait. Les négociations ont été davantage entravées par le refus du Premier ministre Netanyahou d’engager la deuxième phase du cessez-le-feu depuis le 6 février. La guerre, qui dure maintenant depuis 18 mois, a réduit une grande partie de Gaza en ruines, détruisant des maisons, des hôpitaux et des écoles. Les dernières attaques n’ont fait qu’alourdir le bilan des morts, poursuivant le génocide du peuple palestinien. Sans une action concrète pour mettre fin à ces massacres, chaque jour apportera de nouvelles atrocités, laissant une population anéantie sans espoir de répit.

Geneva International Centre for Justice (GICJ) condamne ces attaques continues contre Gaza, qui continuent d’ôter la vie à des innocents et de violer le droit international. La communauté internationale doit agir immédiatement pour mettre fin à ce génocide en cours et assurer que les responsables rendent des comptes.

 

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