Identification avec la Représentante Spéciale du Secrétaire Général sur les Enfants et les Conflits Armés : Les États de l’ONU soulignent que 2024 était la pire année pour les enfants en temps de guerre

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Traduit par Hind Raad Gathwan / GICJ

Du 12 au 13 mars, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba a présenté son rapport sur la question. Lors de trois sessions, plusieurs États ont exprimé leurs positions et mis en avant les enjeux qu’ils considèrent comme particulièrement préoccupants. La majorité des pays ont reconnu que 2024 est l’année la plus désastreuse pour les enfants touchés par les conflits armés.

Les délégations de la Grèce, du Panama, du Qatar, de la France, du Liban, du Venezuela et d’autres pays ont dénoncé le manque de volonté politique pour faire face à la situation des enfants, aussi bien dans les zones de conflit qu’en période post-conflit. Elles ont souligné que le droit international humanitaire et le droit
international des droits de l’homme ne sont pas respectés dans ces territoires, entraînant la perte de milliers d’enfants chaque jour.

Plusieurs États ayant pris la parole ont mis en avant les impacts directs et indirects des conflits armés sur leurs populations infantiles. Par exemple, l’Ukraine a rapporté que, malgré des efforts continus, au moins 16 enfants meurent quotidiennement et que des milliers d’autres ont été enlevés par les forces russes. De même, la République démocratique du Congo a reconnu que l’escalade de la violence sur son territoire aura des conséquences catastrophiques pour les générations futures. Enfin, le Liban et d’autres États ont dénoncé l’utilisation délibérée d’armes interdites contre les enfants à Gaza.

Geneva International Centre for Justice (GICJ) appelle la Représentante spéciale des Nations Unies à formuler des recommandations concrètes et urgentes pour répondre efficacement à la crise mise en lumière par les États. Il est impératif de renforcer les mécanismes internationaux de responsabilité et d’assurer une protection effective des enfants affectés par les conflits armés. La gravité de la situation exige une action immédiate et coordonnée de la communauté internationale afin de prévenir d’autres pertes de vies innocentes et de garantir le respect des droits fondamentaux des enfants à travers le monde.

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