58ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
Débat général sur le point 7 de l’ordre du jour :
Situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
Déclaration conjointe de l’Association Ma’onah pour les droits de l’homme et l’immigration et du Geneva International Centre for Justice
Traduit par Hind Raad Gathwan / GICJ
Au début de cette session, Gaza s’accrochait à un cessez-le-feu fragile. Pourtant, en l’espace de quelques jours, cette illusion de progrès, de paix, a été brisée. En une seule nuit, au moins 174 enfants ont été tués. En une nuit. L’un des bilans quotidiens les plus élevés de décès d’enfants dans l’histoire moderne.
Depuis le 7 octobre 2023, plus de 16 000 enfants ont été tués, plus d’un million ont été déplacés et des milliers restent portés disparus. Les enfants ne sont pas seulement des victimes collatérales de cette guerre, ils en sont les cibles délibérées. Nous devons reconnaître la nature génocidaire de cette crise humanitaire provoquée par l’homme, une crise morale, une crise dans laquelle la communauté internationale a échoué à défendre les principes les plus fondamentaux de la dignité humaine et du droit international.
La guerre contre Gaza a été qualifiée de nombreuses manières, mais en son cœur, c’est une guerre contre les enfants, une guerre contre l’avenir de la population palestinienne. Les écoles sont en ruines. Les hôpitaux réduits en poussière. L’arme de la famine. La déclaration de famine, la malnutrition aiguë et bien d’autres violations sont constamment enterrées sous la terre bombardée, aujourd’hui méconnaissable sous le poids de la violence et de la destruction.
Au nom de Ma’onah et du Geneva International Centre for Justice , nous exigeons que les responsables de ces crimes soient tenus pour responsables, que la guerre prenne fin, que justice soit rendue aux vies perdues et que la protection de tout le peuple palestinien, en particulier des femmes, des enfants et de tous les autres civils, soit assurée.
Merci.
