Déclaration orale livrée par Inès Najeh / GICJ
Traduit par Hind Raad Gathwan /GICJ
Lors de la 57 ème session du Conseil des Droits de l’Homme Inès Najeh / GICJ a fait une déclaration conjointe avec l’Association Ma’onah pour les Droits de l’Homme et l’Immigration en marge du Débat Général sur l’article N 4 . La situation des disparitions forcées et des détentions arbitraires au Yémen et en Irak ont fait l’objet d’une attention particulière dans cette déclaration.
L’oratrice à mis l’accent sur les méthodes de la milice Houthis , qui depuis leurs arrivés au pouvoir font usage des disparitions forcées et des détentions arbitraires comme armes de répression. Des civils ,des journalistes et des militants des droits de l’homme ont été enlevés et placés dans des centres de détention, souvent sans procès équitable.
Parmi les militants des droits de l’homme, les Houthis ont également arbitrairement détenus des membres des Nations Unies et des membres d’organisations de la société civile internationale depuis plus d’une centaine de jours.
Concernant la situation des disparitions forcées en Irak, l’oratrice a souligné que cette problématique reste largement oubliée par la communauté internationale, tandis que des millions de victimes ont disparu sont aucune trace, laissant leur familles en silence et sans que justice soit faite. Au milieu des violations du droit
international commises par les milices, ces disparitions forcées intensifient la crise humanitaire en Irak.
Cette pratique, qui est en cours, cause des épreuves économiques sévères aux familles, et rajoute de la souffrance et accroît le besoin urgent d’une attention et d’une responsabilité internationale. L’oratrice à clôturer sa déclaration en exhortant le conseil à intensifier ses efforts de documentation des disparitions forcées et des détentions arbitraires qui ont lieu en Iraq et au Yémen . La communauté internationale doit œuvrer pour tenir les auteurs responsables et garantir justice aux victimes et à leurs familles.